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Zoom sur les modes de garde en France

Les modes de gardes

Chaque année, l'Observatoire des modes de garde en France publie des données, riches de nombreux enseignements, sur les modes de garde en France. La dernière édition de ce rapport date de 2017, et présente des statistiques de l'année 2015 / 2016 : les experts Familidoo en font la synthèse pour vous.

Quels souhaits de modes de garde en France ?

Au 1er janvier 2017, on recensait dans l'Hexagone 4,7 millions d'enfants de moins de 6 ans, dont 2,3 millions de moins de 3 ans. A noter que 86 % des enfants de moins de 6 ans vivent avec leurs deux parents, et que sur les 14 % restants, 9 sur 10 vivent avec leur mère. Selon l'activité professionnelle des familles ayant un enfant âgé de moins d'un an, leur lieu de résidence et l'âge de leurs enfants, les souhaits concernant les modes d'accueil sont variables, mais elles se répartissent en 4 grands ensembles : 19 % des familles souhaitent faire garder leurs enfants par un(e) assistant(e) maternel(le), 26 % déclarent vouloir s'en occuper elles-mêmes, et 30 % envisagent la crèche. Elles sont 24 % à ne pas avoir de préférence pour tel ou tel mode de garde.
En ce qui concerne l'adéquation du mode de garde au souhait, 79 % des familles recourent au mode de garde visé : cependant, il s'agit d'une moyenne globale, qui masque de fortes disparités selon le mode d'accueil. Ainsi, 55 % des parents gardent finalement leurs enfants, alors qu'ils étaient 26 % à le souhaiter, et 18 % d'entre eux ont recours à la crèche alors qu'ils étaient 30 % à le vouloir. L'adéquation du souhait au recours est plus importante en ce qui concerne les ass mat.

Et pour répondre à ces souhaits, quelles sont les capacités d'accueil ?

La palette de capacités d'accueil sur le territoire français est assez diversifiée : celles-ci sont en théorie de 56,6 places pour 100 enfants de moins de 3 ans. L'accueil par les assistantes maternelles représente 33,1 places sur ces 56,6. Viennent ensuite les établissements de type crèches, micro-crèches, crèches familiales et parentales, qui proposent en moyenne près de 18 places pour 100 enfants de moins de 3 ans. S'ajoute à ce déficit des capacités d'accueil une répartition territoriale très hétérogène : certaines régions / zones sont particulièrement bien loties, tandis que dans d'autres, le nombre de places théorique est très insuffisant

Le recours aux modes individuels est en baisse...

Cela fait maintenant plusieurs années, depuis 2014, que le recours aux assistantes maternel est en baisse, exception faite de l'Ile-de-France : le nombre d'heures déclarées a diminué de 1,1 % (soit près de 13 millions d'heures en moins), de même que le nombre de parents employeurs, et que le nombre d'ass mat, qui est passé de 336 500 en 2015 à 328 000 en 2016. La tendance est aussi à la baisse quant au nombre de parents percevant un complément d'activité pour compenser la baisse de leur salaire occasionnée par un passage à temps partiel ou un arrêt de leur activité professionnelle : cette diminution s'observe d'ailleurs depuis le milieu des années 2000. Enfin, autre fait notable, le recours aux grands-parents, s'il est en nette diminution depuis 2007, avec un volume horaire proche de celui des ass mat, est majoritairement pratiqué par les familles modestes pour la garde quotidienne des enfants. Désormais, dans le schéma de la garde des plus jeunes, les grands-parents sont sollicités occasionnellement, pour dépanner, pour du baby-sitting et surtout pendant les congés scolaires.

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